Les parcs urbains d’Abidjan: La forêt du Banco, le golf d’Abidjan, les parcs botaniques

On dit de la foret du Banco que c’est le poumon de la ville. Plus exactement c’est un Parc National d’une superficie de 3474 Hectares. Réservoir hydraulique, poumon vert, un exemple de forêt primaire etc…Tous les qualificatifs nous montrent une chose: Il faut préserver le BANCO!

Empêcher la coupe des arbres dont certains sont les rares exemplaires restant! Préserver la flore variée! Préserver la faune, les diverses espèces animales, les insectes etc..

Mais un engouement soudain des abidjanais pour les grands espaces verts, fait que le parc est visité par des centaines de personnes, certains jours de fin de semaine, une très bonne chose en soi même si ces visites engendre une perturbation certaine de l’écosystème même si les promeneurs restent dans les sentiers balisés. Il est cependant regrettable de constater ceci: des décibels hors limite de la musique qui accompagne certains groupes de visiteurs indélicats, une gargote installée en plein milieu pour permettre à tout ce petit monde de se désaltérer, des cars qui s’introduisent jusqu’au fond pour récupérer des enfants allés se promener, des soirées dansantes (si si!) en plein milieu des arbres… etc. Il a aussi été question d’un tracé de la ligne de Tram qui emporterait une partie du parc pour l’usage d’infrastructure technique. On se demande si on a bien compris ce que c’est une forêt et à quel point elle est précieuse.

Autre poumon naturel de la ville d’Abidjan, le Golf 18 trous d’Abidjan, vieux de 40 ans avec une diversité de faunes et de fores (300 espèces végétales) et des étangs a fait l’objet d’un xième projet de route pas vraiment indispensable cette fois-ci, qui le couperait en son milieu, rognant des centaines de m2 et rompant l’écosystème protégé.

Des citoyens émus ont réagi, des collectifs se sont crées, des pétitions ont été signées, des initiatives se sont montées pour sensibiliser ou empêcher ces agissements ou décisions. 2019-2020 a été une période positive au niveau des réactions citoyennes à Abidjan. La lutte continue.

En attendant, respirons l’air pur et admirons ces merveilles de la nature, sans déranger: parc du Banco, parc botanique de l’Université, parc botanique de Bingerville.